Les moissons au Creux de l'Abérieu

En cette fin de journée estivale, le paysan Bernard Thabuis (au centre) pose pour la photo, entouré de ses employés.

Il a fait chaud et le travail a été long et pénible. Toute une journée à faucher, lier les gerbes et finalement former les meules pour le séchage.

A cette époque, les machines agricoles motorisées, qui commencent à apparaître dans les champs depuis la fin de la guerre, sont un luxe que les petits exploitants ne peuvent pas se permettre.

En septante ans, le travail dans les champs a bien changé.

Grâce à leur largeur de coupe de plus de cinq mètres, la moissonneuse-batteuse accomplit un travail précis et rapide. Sa cabine climatisée offre un confort appréciable pour l'agriculteur, un spécialiste, qui se retrouve désormais seul dans les champs.

Une évolution qui ne semble pas inquiéter Aurélien Lacraz, fils et petit-fils d'agriculteurs de Plan-les-Ouates.